top of page

Pourquoi le DIY ?

La psychologie DIY : Selon l’analyse du Sociologue Ronan Chastellier, “il y aurait d’une certaine manière la première vie subie : uniforme, répétitive parfois pesante, créant littéralement les conditions d’une 2ème vie plus créative où l’on « libèrerait sa puissance d’envol ». Cette envie de création, cette « supplémentarité » créative recherchée peut s’interpréter comme l’arrachement à des habitudes.

 

C’est aussi un retour sur soi, d’expérience intensifiée de soi-même où l’on cherche à résister à l’uniformisation, comme si à un moment avec cette possibilité créative, on se réveillait d’un sommeil d’une forme d’hypnose qui n’est pas nous. En créant, on affirme sa vitalité, c’est une forme de résistance. On parle beaucoup de la passivité, de l’inter-passivité contemporaine où l’on serait en fait actif au travers d’autres etc…, avec la création, le « Do It Yourself », on retrouverait une forme de participation réelle. Au fond, cette envie créative, c’est une affirmation de la vie, c’est réclamer des droits d’auteur sur sa propre vie !

 

C’est pour cette raison que loin d’être considéré comme un passe-temps dérisoire, le « do it yourself » s’apparente à une forme de régénération, d’accomplissement de soi, voire de liberté retrouvée. Qu’il s’agisse de brico, déco, de cuisine, de scrapbooking… « On a tous en nous des plantations et des jardins inconnus ». Sans parler de « zapping » créatif, il y a un besoin de variété, de nouveauté, de jeu qui sont en fait une « caractéristique du vivant » à l’opposé de l’inertie car à un certain moment, on a besoin d’exprimer cette vitalité /créativité qui nous habite.”

bottom of page